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La confiserie: un patrimoine

Une brève histoire
du sucre

Le premier produit sucrant fut le miel.

 

Chez les Grecs l'ambroisie était un doux nectar à base de miel.

Les Romains appréciaient l'hydromel, boisson de fermentation alcoolique du miel.

 

Rome était réputé pour ses fruits confits et Julius Dragatus, en 177 avant JC, inventa les premiers "bonbons" en trempant des amandes dans une jarre contenant du miel. 

La canne à sucre, convoitée depuis l'antiquité, a migré d'est en ouest, tandis que le sucre de betterave n'est apparu qu'au XIXème siècle.

Des innovations sont apparues au XXème siècle avec l'emploi de glucoses et de produits édulcorants ("sans sucre") .

Les origines
de la confiserie

Plus de deux millénaires se sont écoulés depuis l'invention à Rome par Julius Dragatus de la dragée, une amande enrobée de miel, premier bonbon reconnu par l'Histoire (177 av JC).   

 

Au cours des siècle, le miel sera progressivement remplacé par le sucre de canne, "épice rare». Les apothicaires auront l'idée de l'employer pour lier les poudres médicamenteuses constituées d'un mélange de substances végétales ou minérales. 

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Déjà, les moines l'avaient utilisé pour conserver les fruits donnant naissance aux "confitures sèches" à l'origine de nos pâtes de fruit. 

  

A la Renaissance, des confiseurs venus d’Italie maîtres dans l'art de la cristallisation et de la conservation des fruits par imprégnation de sucre, font la renommée de la confiserie en France. 

  

C’est au XIXème siècle que la confiserie française se démocratisera en prenant son essor grâce à l'abondance soudaine de sucre issu, soit de la canne, soit de la betterave. 

Le caramel est l'un des bonbons emblématiques de l'époque. 

Une épopée
industrielle

 La culture de la betterave se développe donc au début du 19ème siècle. Elle donne les meilleurs résultats au Nord de la Loire. D’où le développement, dans la région, des usines d’extraction du sucre de la betterave (les sucreries), avec un cout bien plus faible que la canne à sucre importée. 

Des artisans se mirent alors à fabriquer des bonbons, principalement autour de Lille  

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Au cours de votre visite, nous vous raconterons comment de simples artisans inventifs et passionnés sont à l'origine de grandes entreprises telles que Delespaul-Havez, La Pie qui Chante, Lamy-Lutti, Verquin ou Bouquet d'Or. 

 

Ceci explique que la confiserie est, dans notre région, un patrimoine artisanal et industriel qui mérite d'être connu et préservé. Les machines de fabrication ont évolué dans le temps : de la bassine en cuivre à la machine informatisée, mais le modernisme n'en a jamais altéré la tradition 

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Elle a su s'adapter au gré des époques et des goûts. Elle est l'histoire d'une réussite 

Le Nord, centre de la confiserie

Nos "chuques" * ont parfois des noms curieux: les Cacoules du Cateau, les Briques de Marly, les Gayantines de Douai.... 

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Ces noms ne sont pas dûs au hasard. Ils ont une signification, pour preuve : l'histoire de la Bêtise de Cambrai.

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Ce sont aussi, parfois, des hommages sucrés à des personnages célèbres: Le P'tit Quinquin, la Marcelline de Douai, Martin Martine... sans oublier les "emblématiques" Carambar, Michoko, Magnificat, la Pastille du Mineur et autres Petits Oursons.

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  * appellation donnée aux confiseries dans la région Nord.

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